Le dresseur travaille sur le conditionnement, il ne s’occupe pas du comportement du chien en dehors des missions précises qu’il souhaite lui voir accomplir : Il forme le chien et non le maître. Ainsi le dresseur forme les chiens-guides, les chiens d’avalanche, de troupeau, de défense, de garde, douaniers, policiers ainsi que les chiens destinés au cinéma. Il n’abordera ni la propreté, ni la marche au pas ou en laisse, ni la socialisation.
L’éducateur a un rôle de formateur, de conseiller, de coach et d’entraîneur. Il travaille étroitement avec le propriétaire du chien. Il enseigne tout d’abord au maître ce qui est permis, ce qui ne l’est pas, quand et à qui le chien doit obéir, tout ce que le maître devra enseigner à son chien. L’éducation canine, c’est un travail sur l’équilibre et le respect. On met en place une relation saine et une complicité dans le couple « chien/homme ».
L’éducateur canin comportemental travaille sur l’attitude de l’animal dans sa relation avec son maître, avec la famille de son maître ainsi qu’avec ses semblables.
Dans une meute, le chiot doit se confronter à d’autres congénères et mettre en œuvre les codes sociaux appris en communauté et qui lui permettront d’obtenir un minimum de confiance en lui par des expériences stimulantes.
Si l’homme ne respecte pas les codes de vie du chien, ce dernier aura des rencontres critiques avec ses congénères, et encore plus si l’homme a un comportement protecteur.
Une rencontre critique avec un autre chien renforce l’humain dans la conviction que son chien court un risque à fréquenter ses semblables.
Ma méthode :
Je travaille sur l’obéissance, donc l’éducation. J’utilise la technique « correct méthode » mise au point par Burrhus Frédéric Skinner (psychologue et penseur américain influent du behaviorisme 20 mars 1904 – 18 août 1990) qui consiste à laisser à l’animal la possibilité de corriger son erreur tout seul.
Ma méthode est « le renforcement positif » usant des jeux, des caresses et surtout des compliments. Elle permet au chien de travailler avec plaisir et altruisme. Je n’utilise les friandises que très occasionnellement, suivant le comportement et le caractère du chien.
J’emploie « l’autorité calme» : pas de cris ni de brutalité, juste une voix sûre, distincte et ferme.
La patience, l’écoute, la compréhension et la persévérance sont mes 4 règles d’or.